DRH : Vos 3 combats stratégiques pour 2025 !

En échangeant avec de nombreux DRH et en analysant les projets qu’ils mènent, trois grandes priorités se dessinent très nettement pour 2025. Ces combats ne sont pas nouveaux, mais leur intensité et leur complexité ont clairement changé. Et surtout : ils sont profondément liés à vos engagements RSE. Voici pourquoi.
1. Attirer les bons talents, la première urgence
La tension sur le marché du travail est bien réelle. Les projets RH tournent massivement autour de l’attractivité, avec une attention particulière portée au recrutement de profils techniques et expérimentés. Dans plusieurs secteurs, trouver les bonnes compétences est devenu une bataille au quotidien.
Mais il ne s’agit plus simplement de « recruter vite ». Il faut :
- Se différencier avec une marque employeur forte,
- S’équiper de nouveaux outils (IA, plateformes, marketing RH),
- Et surtout, aligner le discours externe avec la réalité interne de l’entreprise.
Et si la vraie attractivité, c’était la cohérence ?
Le lien avec la RSE : Les talents, en particulier les jeunes générations, cherchent du sens. Votre capacité à incarner vos engagements environnementaux, sociaux et éthiques devient un critère décisif de choix. Une stratégie RSE crédible renforce naturellement votre attractivité.
2. Fidéliser les talents, la suite logique
Recruter des talents, c’est bien. Les garder, c’est encore mieux. De nombreux projets DRH expriment ce besoin de construire une expérience collaborateur solide, de l’onboarding à la mobilité interne.
On sent une prise de conscience :
Le recrutement est un investissement trop précieux pour être gâché par une mauvaise intégration ou un manque de perspectives.
Les projets de culture de la performance, de management durable ou de SIRH bien pensés vont tous dans ce sens : créer un environnement où les talents restent, progressent et s’engagent.
Le lien avec la RSE : Fidéliser, c’est aussi prendre soin. Cela implique une culture d’entreprise inclusive, respectueuse de l’équilibre vie pro/perso, du bien-être au travail, et du développement des personnes. Ces dimensions sont au cœur du pilier social de la RSE.
3. Développer les compétences malgré les contraintes
La troisième priorité est claire : la formation. Mais attention, ce n’est pas « la formation pour la formation ». Il s’agit d’un enjeu stratégique et budgétairement sensible.
Les DRH cherchent à :
- Créer des parcours internes efficaces (écoles internes, académies),
- Accompagner le développement professionnel des collaborateurs,
- Le tout, souvent, avec des ressources limitées.
Cela appelle à des formats plus agiles, à une mutualisation intelligente, et parfois à un changement de posture managériale : faire de chaque manager un relais de la montée en compétences.
Le lien avec la RSE : Développer les compétences, c’est aussi préparer l’entreprise à la transition écologique et sociale. Former aux enjeux climat, à l’éthique, au leadership durable, c’est faire de la formation un levier clé de votre trajectoire RSE.
Une logique de cycle RH… au service du sens
Attirer, fidéliser, développer : ces trois combats s’imbriquent. Et chacun d’eux devient plus légitime, durable et puissant lorsqu’il est pensé dans une perspective RSE. Le DRH de 2025 n’est pas seulement un bâtisseur de process : c’est un gardien du sens, un architecte du progrès humain dans l’entreprise.
Je suis Matthieu Bruckert
Conférencier & Formateur, Expert RSE / ESG
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